Ces personnes indispensables à l’alpage

von Mélanie Ziörjen

01.06.2021

Quelles sont les personnes indispensables sur un alpage et comment les tâches sont-elles réparties?

Sur notre alpage le mot d’ordre c’est la famille. Et oui, sans elle difficile de faire face à tous ces travaux que nous devons exécuter sur une courte période (4 mois) et qui se veut intense. Nous avons également de la chance car nous avons 2 employés dont Blazej qui nous est fidèle depuis plus de 14 ans.

Les tâches sur l’alpage sont réparties

Le matin, nous nous réveillons vers 4h avec mon mari Florian afin de préparer le matériel pour la traite et s’occuper de transvaser le lait de la veille dans la chaudière. Ensuite, Blazej et son collègue vont chercher les vaches afin que nous les attachions pour la traite. Florian, Blazej et moi-même trayons. Le deuxième employé m’aide à porter le lait car pour le moment nous trayons avec des pots à traire et non une traite directe.

Une fois la traite terminée, Blazej s’occupe des fromages de la veille. Florian et moi nous nous occupons de nettoyer le matériel et de la fabrication du fromage. Quant au 2e employé, il va s’occuper des veaux.

Après le déjeuner, Blazej et son collègue vont s’occuper de sortir les vaches, nettoyer les écuries. Ensuite leurs journées seront rythmées entre le nettoyage des pâturages, rentrer les vaches, la traite du soir, tourner les fromages, s’occuper du bois…

Florian descend régulièrement dans la vallée

Quant à Florian, une fois les fromages terminés, il retourne à Rougemont (environ 45 minutes de route) pour mener les fromages à la coopérative et ensuite aller fener. Et là, il pourra compter sur l’aide de ses 2 frères et de mon papa. Il rentrera au chalet en début de soirée. Lorsqu’il ne va pas à Rougemont, c’est lui qui s’occupe de tourner les fromages et il va également aider les employés dans les divers travaux.

Toujours de quoi s’occuper

Quant à moi, une fois que j’ai fini d’aider Florian à la fabrication des fromages, les journées seront rythmées par les enfants, le nettoyage, le contrôle des 130 génisses, la cuisine, le ménage, la traite, la fabrication du séré et le bureau. Heureusement, ma belle-maman Niki est toujours présente pour venir nous aider et monte très régulièrement au chalet. C’est une aide précieuse et nous avons beaucoup de chance de l’avoir encore avec nous.

Pour conclure, je dirais que la force dans l’agriculture de montagne est bien celle de la famille qui ne compte pas ses heures et qui nous permet de faire face aux imprévus donc un grand merci à elle.

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